Quelle indemnisation pour maladie nosocomiale ?

A quelle indemnisation donne droit une infection nosocomiale ?

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Maladie / infection nosocomialeindemnisation : les 3 questions les plus posées

Infection nosocomialeMaladie associée aux soins Responsabilité médicaleCCI ONIAMAssureur RC ExpertiseDintilhac
1) Qui indemnise une maladie / infection nosocomiale ?
Plusieurs voies sont possibles selon la situation :

Établissement de santé (clinique/hôpital) : responsabilité souvent engagée pour les infections nosocomiales → indemnisation par son assureur RC (sauf cause étrangère).
Professionnels (chirurgien, anesthésiste, soignants) : indemnisation si une faute est établie (manquement aux règles de l’art, défaut d’information…).
ONIAM via la CCI : prise en charge au titre de la solidarité nationale en cas d’infection nosocomiale grave ou d’aléa thérapeutique (gravité appréciée en expertise).
Produit de santé défectueux (implant, dispositif, lot contaminé) : action contre le fabricant au titre des produits défectueux.

À savoir : le terme “maladie nosocomiale” est souvent employé pour les infections acquises lors des soins. Le régime d’indemnisation dépend du lien avec les soins et de la gravité.
2) Quelles preuves & démarches pour obtenir une provision puis une indemnisation ?
Dossier médical complet : compte rendu opératoire, prescriptions, feuille de soins, cultures/antibiogrammes, traçabilité de l’asepsie, courbes de température, hospitalisations/réinterventions.
Chronologie : date d’admission, symptômes, traitements, isolements, complications (abcès, septicémie), séquelles.
Retentissement : arrêts de travail, pertes de gains, aide humaine, frais (déplacements, pansements, infirmier·e), achats spécifiques (compressions, matériel).
Démarches : mise en cause amiable de l’établissement (LRAR) et/ou saisine de la CCI (expertise gratuite) pouvant orienter vers l’assureur ou l’ONIAM. En parallèle, demande de provision chiffrée ; en cas de refus → référé-provision devant le juge.

Checklist pièces : dossier médical intégral, photos datées, ordonnances & soins, justificatifs de frais et revenus, attestations proches/employeur, tableau récapitulatif chiffré.
3) Comment est calculée l’indemnisation ? (nomenclature Dintilhac)
Réparation intégrale après expertise, poste par poste :
Extra-patrimonial : souffrances endurées (0/7), DFP/AIPP (séquelles fonctionnelles), préjudice esthétique (cicatrices, stomies), agrément (loisirs), préjudice moral, parfois d’établissement & sexuel.
Patrimonial : dépenses de santé actuelles (soins, ATB, pansements) & futures (réinterventions, appareillages), frais divers, aide humaine, pertes de gains (avant/après consolidation), incidence professionnelle (reclassement, pénibilité).

Spécificités nosocomiales : hospitalisations prolongées, complications (abcès, sepsis), réinterventions, soins à long terme et renouvellements à capitaliser (pansements, dispositifs).
Pratique : ne transigez pas avant stabilisation des lésions ; sollicitez, si besoin, une expertise judiciaire (ou amiable contradictoire) avec médecin de victimes.

Essentiel : après une maladie/infection nosocomiale, réunissez un dossier solide, saisissez la CCI, demandez une provision, puis visez une réparation intégrale (nomenclature Dintilhac) via l’assureur de l’établissement ou l’ONIAM selon la gravité.

Article et FAQ rédigés par Maître Oscar Morin, avocat en droit du dommage corporel, inscrit au barreau de Paris.

Quelle indemnisation pour une maladie (infection) nosocomiale ?

Contracter une infection nosocomiale lors d’une hospitalisation ou d’un acte de soins peut entraîner des séquelles lourdes (réinterventions, retards de cicatrisation, séquelles fonctionnelles, préjudice esthétique). Voici comment se déroule l’indemnisation : qui paie, quelles preuves fournir, quels postes de préjudice chiffrer et quelle méthode suivre.

1) Définition & principe

Est dite nosocomiale une infection acquise au cours de la prise en charge (séjour, acte ambulatoire), qui n’était pas en incubation à l’admission. En pratique, la responsabilité de l’établissement est engagée, sauf cause étrangère exceptionnelle (ex. cause extérieure imprévisible et irrésistible).

2) Qui indemnise ?

  • Établissement de santé (et son assureur) : interlocuteur prioritaire lorsque l’infection est nosocomiale.
  • Solidarité nationale (organisme public dédié) : intervient dans certains cas (gravité particulière : décès, déficit fonctionnel important, incapacité prolongée) ou si la responsabilité ne peut être légalement retenue.
  • Professionnels libéraux / structures ambulatoires : examen de la responsabilité selon les soins, mesures d’hygiène et délais de prise en charge.

3) Réflexes immédiats

  • Demander et conserver les prélèvements (bactériologie) et antibiogrammes.
  • Exiger par écrit votre dossier médical complet (CR opératoire, prescriptions, surveillances, pansements).
  • Photographier l’évolution de la plaie et tenir un journal (fièvre, douleurs, soins).

4) Parcours d’indemnisation (étapes)

  • Déclaration à l’établissement (et à son assureur) avec un dossier circonstancié.
  • Saisine d’une commission spécialisée d’indemnisation/conciliation : expertise médicale indépendante, tentative d’accord amiable.
  • À défaut : expertise judiciaire et action en responsabilité devant le tribunal.

5) Preuves indispensables

  • Microbiologie : germes identifiés, dates de prélèvements, ATB reçus, résistances.
  • Chronologie : apparition après l’acte/séjour, aggravation, réinterventions, durée d’hospitalisation.
  • Traçabilité des soins : pansements, dispositifs (cathéters), check-lists d’asepsie, signalements d’événements indésirables.

6) Postes de préjudice indemnisables (méthode)

  • Avant consolidation : frais de santé (non remboursés), déficit fonctionnel temporaire (DFT), souffrances endurées (SE/7), pertes de gains, frais divers (trajets, pansements, aide).
  • Après consolidation : déficit fonctionnel permanent (DFP % ), préjudice esthétique (cicatrices, ombilic), préjudice d’agrément, incidence professionnelle (reclassement, pénibilité), soins futurs (retouches, dermato/laser), aide humaine.
  • Cas de décès : préjudice d’affection des proches, frais d’obsèques, perte de revenus du foyer, préjudices subis par la victime avant décès (SE, DFT, frais).

7) Expertise médicale : points de vigilance

  • Mission dédiée « infection nosocomiale » (chronologie, diagnostics, décisions thérapeutiques, hygiène).
  • Être assisté d’un médecin-conseil de victimes (infectiologie/chirurgie selon le dossier).
  • Demander la prise en compte des réinterventions, délais de prise en charge, douleurs et du retentissement psychologique.

8) Chiffrage pratique : comment présenter votre demande ?

  • Tableau poste par poste (avec justificatifs) : soins, trajets, arrêts, pertes de revenus, aide humaine.
  • Pour le SE/7 : décrire hospitalisations, gestes invasifs (drainage, parage), effets secondaires (ATB, pansements prolongés).
  • Pour le DFP : retentissement durable (douleur, fatigabilité, cicatrice, gêne fonctionnelle et sociale).
  • Prévoir les soins futurs (retouches, laser, suivi psy) avec devis ou avis spécialisés.

9) Délais, provisions & stratégie

  • Agir tôt pour obtenir des provisions (avances) si les dépenses s’accumulent.
  • Respecter les délais de prescription applicables (souvent à compter de la consolidation pour les dommages corporels).
  • Ne pas signer d’accord global avant une expertise complète et un chiffrage intégrant les soins futurs.

10) Modèles brefs de courriers

« Objet : Déclaration d’infection nosocomiale – Demande d’ouverture de dossier corporel.
À la suite de l’intervention du [date] dans votre établissement, j’ai présenté une infection documentée (prélèvements/antibiogrammes joints). Je sollicite l’ouverture d’un dossier et le versement d’une provision pour couvrir mes frais et pertes de revenus. »

« Objet : Saisine pour indemnisation – Infection nosocomiale.
Vous trouverez mon dossier médical complet (CR opératoire, pansements, prélèvements, imagerie) et le chiffrage poste par poste (SE, DFT/DFP, frais, pertes, soins futurs). Je sollicite une expertise contradictoire et une offre détaillée. »

Cas pratique

Plastie abdominale avec surinfection du site opératoire : drainage, ATB ciblée, deux reprises de suture. Arrêt 6 semaines, pansements prolongés, cicatrice élargie. À la consolidation : SE 4/7, DFP 5 %, préjudice esthétique 3/7, soins futurs (retouche/laser) reconnus. Accord amiable : indemnisation des frais, pertes de gains, aide humaine temporaire, et préjudices extra-patrimoniaux (SE, esthétique).

Conclusion

L’indemnisation d’une infection nosocomiale repose sur trois piliers : preuves microbiologiques, chronologie précise et expertise dédiée. Identifiez le payeur (établissement/assureur ou solidarité nationale), chiffez poste par poste (présent & futur), demandez des provisions et n’acceptez une offre qu’après un chiffrage complet.

💡 Besoin d’un avis sur votre dossier nosocomial ? Faites-le relire par un médecin-conseil de victimes et un avocat en dommage corporel avant toute signature.

Liste des questions sur la maladie nosocomiale

Abdominoplastie et infection

Décès maladie nosocomiale

Infection bactérie I Coli

Indemnisation maladie nosocomiale

Infection prothèse de hanche

Infection staphylocoque

Quelles démarches faire ?

Staphylocoque doré

Exemples de questions sur la maladie nosocomiale

Suite à une opération de l'œil gauche effectuée, une infection bactérienne s'est déclarée malgré le traitement administré à la clinique. Malheureusement, cette infection a entraîné la perte de ma vue de cet œil. Bien que je reconnaisse les compétences et le dévouement du docteur, je pense que la responsabilité pourrait incomber à l'hôpital. Je souhaiterais obtenir des conseils pour comprendre les démarches à suivre sans engager d'action contre le docteur.

Réponse de l'avocat :

Je suis profondément désolé pour la perte de votre vue suite à l'infection nosocomiale survenue après votre opération. Il est important de considérer toutes les options pour déterminer la responsabilité dans cette situation tragique.

  1. Commission de Conciliation et d'Indemnisation des Accidents Médicaux (CRCI) : Avant d'engager une action en justice, il serait judicieux de faire appel à la CRCI. Cette commission a pour but d'examiner les cas de préjudices médicaux et peut proposer une indemnisation sans recours à un procès, ce qui pourrait être une voie appropriée ici, étant donné votre réticence à poursuivre le médecin directement.
  2. Analyse de la responsabilité de l'hôpital : La responsabilité de l'hôpital peut être engagée si l'infection nosocomiale a eu lieu dans les conditions fixées par la règle d'indemnisation. Il est crucial d'obtenir le dossier médical pour évaluer comment l'infection s'est développée .
  3. Documentation médicale : Rassemblez toute la documentation médicale pertinente, y compris les rapports d'opération, les notes de suivi, et les résultats des tests et traitements post-opératoires. Ces documents sont essentiels pour soutenir toute demande de compensation.
  4. Consultation juridique : Je vous propose une première consultation gratuite pour examiner plus en détail les circonstances de votre cas. Nous pourrons discuter des aspects juridiques de votre situation et de la manière dont nous pourrions procéder pour défendre vos droits sans impliquer directement le médecin qui vous a opéré.
  5. Prochaines étapes : Si vous décidez de poursuivre, nous préparerons ensemble les dossiers nécessaires pour la CRCI et évaluerons la nécessité de poursuivre l'hôpital.

Infection nosocomiale post-césarienne et saisie de la CRCI

J’ai subi une césarienne à l’hôpital. Peu après, j’ai ressenti une douleur croissante accompagnée d’une odeur nauséabonde et d’une perte marron, qu’on m’a assuré être normales. Cependant, une forte fièvre a éclaté le cinquième jour post-opératoire, conduisant à mon transfert d’urgence vers l’hôpital de Marseille le sixième jour où une gangrène de Fournier a été diagnostiquée. Après réopération, deux germes d'enterocoques ont été identifiés dans la zone nécrosée. J’ai été hospitalisée pendant 10 jours et ai suivi des soins jusqu'à fin mars. Je suis également restée séparée de mon enfant pendant les trois premières semaines de sa vie, j’ai une cicatrice déformée et je souffre de traumatisme psychologique. Est-il possible de saisir la CRCI dans mon cas?

Réponse de l'avocat:

Je suis sincèrement désolé d’apprendre les complications graves que vous avez subies suite à votre césarienne. La situation que vous décrivez suggère une possible infection nosocomiale, qui pourrait effectivement relever d’une prise en charge par la Commission de Conciliation et d'Indemnisation des Accidents Médicaux (CRCI).

  1. Saisie de la CRCI : La CRCI est spécifiquement conçue pour évaluer et indemniser les victimes d'accidents médicaux, y compris les infections nosocomiales, sans que vous ayez à prouver une faute de la part de l'établissement médical. Votre cas semble correspondre aux critères d'une infection nosocomiale avec des conséquences graves pour votre santé et votre bien-être.
  2. Documenter votre cas : Il est crucial de collecter et de préparer tous les documents médicaux pertinents, y compris les rapports d’hospitalisation, les résultats de laboratoire, les détails des interventions subies et les suivis post-opératoires. Tous ces éléments seront nécessaires pour appuyer votre demande devant la CRCI.
  3. Conséquences psychologiques et physiques : Votre traumatisme psychologique et les altérations physiques permanentes sont des préjudices majeurs qui doivent être évalués correctement pour déterminer l'indemnisation appropriée.
  4. Procédure CRCI : Je peux vous aider à engager la procédure devant la CRCI, à préparer le dossier complet et à vous représenter lors des audiences. L’objectif sera de s'assurer que vous recevez une indemnisation juste et équitable pour tous les préjudices subis.
  5. Consultation initiale : Je vous propose de nous rencontrer lors d'une consultation initiale gratuite pour discuter plus en détail de votre cas et de la meilleure stratégie à adopter.

Quelle indemnisation pour maladie nosocomiale ? Roger A.

Top réponse résumée à la question:

  1. L'indemnisation pour une maladie nosocomiale dépend de la sévérité de l'infection, des soins nécessaires, et de l'impact sur la vie du patient, incluant les pertes de revenus et les préjudices moraux et physiques.
  2. En France, l'ONIAM indemnise les victimes de maladies nosocomiales même en l'absence de faute médicale, à condition que l'infection soit suffisamment grave.
  3. Les victimes peuvent obtenir une compensation pour les frais médicaux, les traitements futurs, la perte de revenus et la souffrance physique et psychologique subie.
  4. Si une faute est établie de la part de l'établissement de santé, des démarches judiciaires peuvent être entreprises pour une indemnisation complémentaire.
  5. Il est conseillé de se faire accompagner par un avocat pour s'assurer que tous les aspects du préjudice sont pris en compte et que l'indemnisation est justement évaluée.

En tant qu'avocat dans les dommages corporels, je vais vous expliquer le processus d'indemnisation en cas de maladie nosocomiale, les démarches que vous pouvez entreprendre et l'indemnisation à laquelle vous pouvez prétendre.

Indemnisation des Infections Nosocomiales par l'ONIAM

Critères d'Éligibilité à l'Indemnisation

Pour être indemnisé par l'ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux), votre infection nosocomiale doit répondre à des critères spécifiques définis par la loi du 4 mars 2002 (Loi Kouchner) :

  1. Imputabilité de l'Infection : L'infection doit être liée à un acte de prévention, de diagnostic ou de soins.
  2. Anormalité de l'Accident Médical : L'infection doit être anormale compte tenu de votre état de santé et de son évolution prévisible.
  3. Gravité de l'Infection : Votre situation doit correspondre à au moins l'un des critères de gravité suivants :
    • Incapacité Permanente Partielle (IPP) supérieure à 24%.
    • Arrêt temporaire des activités professionnelles de plus de 6 mois sur un an.
    • Déficit Fonctionnel Temporaire (DFT) de 50% pendant 6 mois sur un an.

Dans des cas exceptionnels, une inaptitude professionnelle ou des troubles graves dans les conditions d'existence peuvent aussi ouvrir droit à indemnisation.

Procédure d'Indemnisation

  1. Saisie de la CCI : Vous pouvez saisir la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI) pour une évaluation amiable.
  2. Expertise Médicale : Une expertise médicale évalue la gravité de votre situation et l'imputabilité de l'infection.
  3. Avis de la CCI : La CCI rend un avis sur l'indemnisation.
  4. Offre d'Indemnisation : Si éligible, l'ONIAM (ou l'assureur concerné en cas de responsabilité d'un professionnel de santé) vous fera une offre d’indemnisation.

Exemple Concret

Imaginons un cas où un patient contracte une infection sévère à l'hôpital après une intervention chirurgicale, entraînant une IPP de 30%. Dans ce cas, le patient serait éligible à une indemnisation par l'ONIAM, étant donné que l'infection a provoqué une incapacité permanente supérieure au seuil requis.

Mon Rôle en tant qu'Avocat

En tant que votre avocat, su vous voulez faire appel à mes services, je vous aiderai à :

  • Comprendre les subtilités de votre dossier.
  • Rassembler les preuves nécessaires et préparer le dossier pour la CCI.
  • Vous représenter et assurer que vos droits sont pleinement défendus.
  • Contester tout rapport d'expertise médicale si nécessaire.
  • Vous guider dans le processus d'indemnisation, que ce soit par la voie amiable ou judiciaire.

Si vous avez un dossier d'indemnisation pour une infection nosocomiale et que vous cherchez une représentation légale, n'hésitez pas à me contacter pour discuter plus en détail de votre situation et de la façon dont je peux vous aider.

Indemnisation en Cas de Maladie Nosocomiale : quel montant ?

Principe de la Réparation Intégrale du Préjudice

En cas de maladie nosocomiale répondant aux critères éligibles pour l'indemnisation par l'ONIAM, le principe fondamental est celui de la réparation intégrale du préjudice. Cela signifie que toutes les conséquences de la maladie nosocomiale, tant physiques que psychologiques ou financières, devraient être prises en compte dans le calcul de l'indemnisation.

Étendue de l'Indemnisation

L'indemnisation couvre divers aspects, notamment :

  • Préjudices Corporels : Dommages physiques, douleurs subies, incapacités temporaires ou permanentes.
  • Préjudices Économiques : Pertes de revenus, frais médicaux, coûts de réadaptation, aides nécessaires pour les activités quotidiennes.
  • Préjudices Moraux : Souffrances psychologiques, impact sur la qualité de vie, préjudice esthétique.
  • Dommages aux Biens : Si applicable, comme la perte ou la détérioration des biens personnels due à la maladie.

Assistance Juridique pour Maximiser l'Indemnisation

En tant qu'avocat, je vous accompagnerai pour s'assurer que toutes les facettes de votre préjudice soient correctement évaluées et indemnisées. Mon rôle est de veiller à ce que l'offre d'indemnisation reflète justement l'impact total de la maladie nosocomiale sur votre vie. Je vous aiderai à naviguer dans les complexités du système d'indemnisation et à contester toute offre insuffisante.

Exemple Concret

Imaginons un patient qui, à la suite d'une infection nosocomiale, a dû subir plusieurs interventions supplémentaires, entraînant des douleurs chroniques et une incapacité de travailler pendant plusieurs mois. Dans ce cas, l'indemnisation devrait couvrir non seulement les frais médicaux et les pertes de revenus mais également la souffrance physique et morale subie.

Voir aussi

Si vous faites face à une situation similaire et avez besoin d'assistance pour obtenir une indemnisation adéquate pour votre maladie nosocomiale, n'hésitez pas à me contacter pour une évaluation de votre dossier et une représentation juridique experte.
Questions de victimes

Exemples de questions de victimes sur quelle indemnisation en cas de maladie nosocomiale ?

Question 1: Expertise Médicale et Droits des Victimes

"Je me demande si je dois être représenté lors de l'expertise médicale par l'assurance du médecin responsable de mes multiples opérations ratées. Des séquelles graves sont survenues, affectant mon visage et ma vie. Les tarifs demandés par les avocats et experts sont exorbitants. J'ai également été choqué par les commentaires d'un expert sur mon apparence et mes antécédents de dépression. Je cherche des conseils pour me préparer à l'expertise et pour remplir les formulaires envoyés par l'assurance. J'appréhende cette étape seule et suis angoissée."

Question 2: Procédure de Reconnaissance d'Infection Nosocomiale

"Suite à une chirurgie pour une hernie inguinale, des complications graves sont apparues, dont un hématome interne surinfecté. Malgré ma santé fragile signalée, la clinique a négligé mon suivi post-opératoire. Cela a causé d'importants problèmes de santé, y compris des dommages aux genoux et une perte de revenus due à l'interruption de mes études. Je suspecte une infection nosocomiale et un manquement de la clinique dans mon suivi. Je cherche des orientations pour obtenir justice et une indemnisation appropriée."

Question 3: Indemnisation pour Infection Nosocomiale Après Opération

"Mon père, récemment opéré d'une fracture, a subi plusieurs infections nosocomiales et chirurgies supplémentaires. Malgré son âge avancé, sa santé s'est gravement détériorée, impactant considérablement son autonomie et sa qualité de vie. Nous envisageons de demander une indemnisation pour le préjudice subi et nous interrogeons sur la pertinence d'engager une démarche en ce sens."

Question 4: Décès Suite à Infection Nosocomiale et Indemnisation

"Mon père est décédé à la suite d'une opération pour un cancer du poumon, compliquée par une infection nosocomiale sévère. Nous souhaitons comprendre les causes de cette infection et obtenir une indemnisation pour les conséquences financières et émotionnelles de cette perte. Nous recherchons des conseils pour engager une procédure de reconnaissance de maladie nosocomiale."

Question 5: Suivi et Indemnisation après Maladie Nosocomiale

"Après une chute en moto, j'ai été opéré pour une fracture mais j'ai contracté une infection nosocomiale sévère. Suite à cela, j'ai subi des complications importantes, y compris une mobilité réduite et des problèmes articulaires, nécessitant des opérations supplémentaires. Je cherche à comprendre mes droits et à obtenir une indemnisation adéquate pour les séquelles et les pertes financières subies."

Question 6: Maladie Nosocomiale et Droit à l'Indemnisation

"Suite à une intervention chirurgicale pour des varices, j'ai contracté un staphylocoque doré, entraînant des complications graves. À 64 ans, cette situation impacte mon travail partiel et mes obligations financières. Je recherche des conseils pour déterminer mes droits en matière d'indemnisation potentielle pour cette maladie nosocomiale."

Question Erreur médicale et maladie nosocomiale

Lors d'une opération de prothèse de hanche, le chirurgien a accidentellement sectionné une partie de mon artère fémorale. Malgré plusieurs interventions pour des hématomes que je signalais comme des hémorragies, l'artère a finalement cédé, nécessitant un transfert d'urgence au CHU pour une embolisation. Cette intervention a failli me coûter ma jambe, avec 16 transfusions de sang nécessaires et plusieurs autres interventions, dont une aponevrotomie et une trombectomie. De plus, j'ai contracté une infection par staphylocoque doré dans la prothèse, entraînant des luxations et le retrait temporaire de la prothèse, avec un traitement antibiotique encore en cours. Après 8 opérations et 5 mois d'hospitalisation, ma jambe gauche est considérablement plus gonflée que l'autre, avec des douleurs neurologiques et des paresthésies. Je subis également une cicatrice indurée et volumineuse qui affecte mon sommeil. J'ai déjà obtenu une partie de mon dossier médical et en ai demandé une autre partie. Comment puis-je procéder pour obtenir réparation pour les préjudices subis ?

Réponse de l'avocat :

Votre situation, suite à ces multiples complications médicales et chirurgicales, nécessite une action juridique rigoureuse pour garantir que vous receviez l'indemnisation adéquate pour les nombreux préjudices que vous avez subis.

  1. Commission de Conciliation et d'Indemnisation des Victimes d'Infractions Médicales (CRCI) : Vous avez le droit de saisir la CRCI pour une évaluation de votre dossier médical et des erreurs qui ont été commises. Cette commission peut déterminer une indemnisation sans la nécessité d'un procès, ce qui pourrait être un avantage pour votre cas étant donné la complexité et la gravité de votre situation.
  2. Expertise médicale indépendante : Il serait judicieux de demander une expertise médicale indépendante pour documenter de manière exhaustive vos blessures, vos traitements et leurs effets à long terme sur votre qualité de vie. Cela comprendra l'évaluation du préjudice esthétique, du préjudice moral, ainsi que du precium doloris (douleur et souffrance).
  3. Dossier médical complet : Continuez à rassembler toutes les informations de votre dossier médical, car elles seront cruciales pour l'évaluation de votre cas par la CRCI ou par un tribunal si nécessaire.
  4. Action en justice : En fonction des résultats obtenus auprès de la CRCI, il pourrait être nécessaire de poursuivre en justice pour obtenir une compensation complète et juste. En tant qu'avocat dans les erreurs médicales, je peux vous représenter tout au long de ce processus pour défendre vos droits et obtenir l'indemnisation que vous méritez.
  5. Consultation gratuite : Je propose une première consultation gratuite pour discuter en détail de votre situation, examiner les documents existants, et élaborer une stratégie de défense appropriée.

N'hésitez pas à me contacter dès que possible pour convenir d'un rendez-vous. Votre cas requiert une attention immédiate pour s'assurer que toutes les mesures nécessaires sont prises rapidement pour votre indemnisation.


Question infection nosocomiale à cause d'un cathéter

Récemment, j’ai été hospitalisé pendant trois semaines au CHU. Durant mon séjour, j’ai contracté une infection nosocomiale à cause d’un cathéter posé, affectant ma main gauche et ses articulations. Ce problème a prolongé mon hospitalisation de dix jours et malgré le traitement antibiotique que je continue de suivre, je souffre toujours d'une limitation des mouvements de ma main. Je n'étais pas couvert par la sécurité sociale au début de mon hospitalisation, ce qui me préoccupe financièrement. Pensez-vous qu’une indemnisation est possible pour couvrir les coûts de mon hospitalisation et des dommages subis ?

Réponse de l'avocat :

Je vous remercie pour votre message et je suis désolé d'apprendre les difficultés que vous avez rencontrées suite à votre hospitalisation au CHU. Les infections nosocomiales, surtout lorsqu'elles résultent de soins reçus dans un établissement de santé, peuvent en effet donner lieu à une indemnisation, notamment sous l'égide de la Commission de Conciliation et d'Indemnisation des Accidents Médicaux (CRCI). Voici comment nous pouvons procéder pour aborder votre situation :

  1. Évaluation médicale et dossier : La première étape consisterait à obtenir un rapport médical détaillé décrivant votre infection, les traitements reçus, et les conséquences sur votre capacité de mouvement. Ce rapport sera crucial pour démontrer la gravité de l'infection et son impact sur votre santé.
  2. Saisie de la CRCI : Nous pouvons déposer une demande auprès de la CRCI pour obtenir une indemnisation de votre préjudice. La CRCI évalue les dossiers de préjudices médicaux et peut recommander une indemnisation financée par l'Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM) si la responsabilité médicale est établie et que l'infection est jugée comme ayant pu être évitée.
  3. Dossier d'indemnisation : Votre dossier devra inclure tous les documents médicaux pertinents, les détails de l'hospitalisation, et tout autre justificatif nécessaire pour étayer votre demande d'indemnisation. Je vous aiderai à rassembler et à organiser ces documents.
  4. Négociation avec l'hôpital : Parallèlement, nous pouvons entamer des discussions avec l'hôpital pour négocier une réduction ou une exonération des frais d'hospitalisation, en mettant en avant l'infection contractée sous leur responsabilité.
  5. Assurance maladie : Concernant votre couverture par la sécurité sociale, je vous conseille également de vérifier rétroactivement si vous pouvez bénéficier d'une affiliation pour la période de votre hospitalisation, ce qui pourrait également alléger vos charges financières.

Je vous invite à me contacter pour fixer un rendez-vous où nous pourrons discuter plus amplement de votre situation et examiner les meilleures options pour défendre vos droits. Vous pouvez me joindre au numéro fourni ou par email.

Lire aussi sur le sujet indemnisation maladie nosocomiale sur le site de Maître Morin

Question Confrontation à une Maladie Nosocomiale : Quelles Démarches ?

Après plusieurs interventions chirurgicales, ma mère a développé une infection post-opératoire sévère, identifiée comme une infection par un staphylocoque doré résistant à la plupart des antibiotiques. Elle a subi quatre opérations en cinq semaines et son état tant physique que mental s'est considérablement dégradé. Nous avons été informés que le matériel retiré lors des interventions est en cours d'analyse. Face à cette situation difficile, nous recherchons des conseils sur la manière de procéder pour obtenir le dossier médical de ma mère et engager des démarches auprès de la Commission de Conciliation et d'Indemnisation (CCI).

Réponse de l'avocat :

Face à une infection nosocomiale aussi grave, il est essentiel d'agir rapidement pour défendre les droits de votre mère et chercher à obtenir une indemnisation adéquate pour le préjudice subi. Voici les étapes conseillées :

  1. Obtention du Dossier Médical : Vous avez le droit d'obtenir une copie du dossier médical de votre mère. Cela implique de formuler une demande écrite auprès de l'établissement de santé concerné. Le dossier médical sera crucial pour évaluer la prise en charge et les éventuelles fautes médicales.
  2. Saisie de la Commission de Conciliation et d'Indemnisation (CCI) : La CCI est spécifiquement conçue pour traiter les cas de préjudices médicaux, y compris les infections nosocomiales. La saisine de cette commission permet d'obtenir une évaluation indépendante du préjudice et de négocier une indemnisation sans passer par un procès.
  3. Expertise Médicale : La CCI procédera à une expertise médicale pour évaluer l'ampleur du préjudice subi par votre mère. Il est crucial, pour cette étape, de se faire assister par un médecin expert en dommage corporel du côté des victimes, afin de veiller à ce que tous les aspects du préjudice soient correctement pris en compte.
  4. Détermination de l'Indemnisation : Sur la base de l'expertise médicale, la CCI proposera une indemnisation. Le rôle de l'avocat sera de s'assurer que cette offre couvre intégralement le préjudice subi, tant sur le plan matériel que moral.
  5. Accompagnement Juridique : Notre cabinet d'avocats dans la défense des victimes de préjudice corporel est à votre disposition pour vous accompagner à chaque étape de la procédure. Nous veillerons à défendre au mieux les intérêts de votre mère et à obtenir la reconnaissance de ses droits.

Question Eventration et infections


Après une opération d'ablation de la vessie et de la prostate, avec la pose d'un Bricker dans une clinique, je rencontre des complications postopératoires. Suite à l'ablation d'un drain, mon muscle n'a pas été correctement refermé, entraînant une éventration nécessitant une nouvelle intervention chirurgicale. De plus, je souffre de récidives d'infections urinaires causées par une bactérie Klebsiella pneumoniae, malgré plusieurs semaines de traitement antibiotique. Chaque cessation de traitement est suivie par un retour de l'infection qui me dégrade physiquement, au point d'avoir récemment nécessité une admission d'urgence à l'hôpital pour ajuster le traitement. Je cherche des conseils sur les démarches à suivre pour gérer ces complications.

Réponse de l'avocat :

Je suis désolé d'apprendre les difficultés médicales sévères que vous traversez à la suite de votre opération. Votre situation nécessite une approche minutieuse pour évaluer et potentiellement obtenir une indemnisation pour les erreurs médicales subies.

  1. Commission de Conciliation et d'Indemnisation des Accidents Médicaux (CRCI) : Compte tenu des complications que vous décrivez, notamment l'éventration postopératoire et les infections urinaires récurrentes, il pourrait être pertinent de saisir la CRCI. Cette commission évalue les préjudices liés aux soins médicaux et peut proposer une indemnisation sans passer par un procès.
  2. Dossier médical : Il est essentiel de collecter et d'organiser tous vos documents médicaux relatifs à vos interventions et traitements. Ces documents seront cruciaux pour appuyer votre demande devant la CRCI.
  3. Expertise médicale : Une expertise médicale indépendante pourrait être nécessaire pour établir clairement le lien de causalité entre les soins reçus et les complications que vous endurez. Cette expertise aidera à déterminer si les standards de soins ont été respectés.
  4. Assistance juridique : Je vous recommande fortement de consulter un avocat dans le droit de la santé, qui pourra vous accompagner dans la procédure CRCI et vous aider à préparer votre dossier. Mon cabinet est expert dans ces questions et nous pourrions vous assister dans cette démarche.
  5. Première consultation : Je vous propose de nous rencontrer lors d'une première consultation gratuite pour examiner plus en détail votre cas et discuter des options juridiques disponibles. Cette rencontre permettra de déterminer la meilleure stratégie pour défendre vos droits et obtenir la réparation due.

N’hésitez pas à me contacter pour convenir d'un rendez-vous. Agir rapidement est essentiel pour défendre efficacement vos droits et intérêts.