Loi Badinter

Qu'est-ce que la loi Badinter ? A quoi sert-elle ? Comment agir avec ?

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❓ Loi Badinter — les 3 questions les plus posées

Accidents de la circulationVictimes protégées Offre d’indemnisationDélais 8 mois / 5 mois FGAODintilhac
1) Qu’est-ce que la loi Badinter ? Quand s’applique-t-elle et qui indemnise ?
La loi Badinter (5 juillet 1985) facilite l’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation impliquant un véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, bus, tracteur, etc.).

Victimes très protégées : piétons, cyclistes, passagers (indemnisés sauf faute inexcusable cause exclusive — inopposable aux <16 ans, >70 ans et ≥80% d’incapacité).
Conducteur non fautif : indemnisé par l’assureur du responsable.
Conducteur responsable : ses propres blessures relèvent de sa garantie du conducteur (contrat), pas de la RC adverse.
• Auteur inconnu / non assuré / assureur défaillant : saisine du FGAO.

Principe clé : réparation intégrale des préjudices poste par poste (réf. Dintilhac), sans perte ni profit pour la victime.
2) Quels sont les délais et la procédure d’indemnisation ?
• Déclarez le sinistre (constat/PV), faites établir un CMI sous 24–48 h, adressez vos pièces médicales & économiques (arrêts, revenus, frais).
• L’assureur doit présenter une offre d’indemnisation dans les 8 mois suivant l’accident (provisoire ou définitive).
• Après consolidation, il doit faire une offre définitive dans les 5 mois de l’information de cette date. Retard = intérêts majorés jusqu’au paiement.
• Vous pouvez solliciter des provisions (acomptes) rapidement ; en cas de blocage : référé-provision et/ou expertise judiciaire.

Bon réflexe : venez à l’expertise assisté(e) d’un médecin-conseil de victimes et exigez un chiffrage détaillé par postes.
3) Quels préjudices sont indemnisés et quels sont les points sensibles ?
Nomenclature Dintilhac :
Extra-patrimonial : souffrances endurées (0/7), DFP/AIPP, préjudice esthétique, agrément, moral, sexuel, établissement.
Patrimonial : dépenses de santé (reste à charge & futures), frais divers, aide humaine, pertes de gains (avant/après consolidation), incidence professionnelle, appareillages & aménagements + renouvellements capitalisés.

Points sensibles : faute inexcusable du piéton (rare), impact des tiers payeurs (CPAM, mutuelles, prévoyance) à vérifier, séparation corporel / matériel (tous risques), offres trop précoces avant consolidation.
Conseil : ne signez pas de transaction sans expertise claire, offre poste par poste et intégration des besoins futurs.

Essentiel : la loi Badinter = indemnisation accélérée et renforcée des victimes dès qu’un VTM est impliqué. Activez provisions, faites expertiser et vérifiez une offre Dintilhac complète (présent + futur).

Article et FAQ rédigés par Maître Oscar Morin, avocat en droit du dommage corporel, inscrit au barreau de Paris.

La loi Badinter : protéger et indemniser les victimes d’accidents de la circulation

La loi Badinter, adoptée le 5 juillet 1985, est un texte majeur du droit français. Son objectif est simple : améliorer l’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation impliquant un véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, camion, scooter…). Cette loi repose sur un principe de solidarité et place les victimes au centre du dispositif. Elle facilite leurs recours et limite les possibilités pour les assureurs d’opposer des refus. Maître Oscar Morin, avocat en dommage corporel, accompagne les victimes d’accidents de la route en s’appuyant sur ce cadre protecteur.

1. Le contexte de la loi Badinter

Avant 1985, les victimes d’accidents de la circulation devaient souvent prouver la faute du conducteur pour obtenir réparation. Ce système créait de nombreuses injustices, notamment pour les piétons et passagers. La loi Badinter a instauré un régime plus favorable aux victimes, basé sur la présomption de responsabilité des conducteurs.

2. Qui est protégé par la loi Badinter ?

La loi protège toutes les victimes non conductrices impliquées dans un accident de la route :

  • les piétons,
  • les cyclistes,
  • les passagers d’un véhicule.

Ces victimes sont indemnisées de manière quasi automatique, sauf en cas de faute inexcusable de leur part, cause exclusive de l’accident. Les conducteurs, eux, bénéficient d’une protection moindre : leur indemnisation peut être réduite ou exclue s’ils ont commis une faute.

3. Les principes d’indemnisation

La loi Badinter fixe plusieurs règles clés :

  • Les assureurs doivent faire une offre d’indemnisation dans les 8 mois qui suivent l’accident.
  • Cette offre doit couvrir l’ensemble des préjudices (frais médicaux, pertes de revenus, souffrances, séquelles, préjudices moraux…).
  • Si la victime accepte l’offre, elle perçoit rapidement une indemnisation. Si elle refuse, elle peut saisir le tribunal pour obtenir une réparation plus juste.
  • L’indemnisation repose sur la nomenclature Dintilhac, qui recense tous les postes de préjudices corporels.

4. Les exceptions

L’indemnisation peut être limitée dans certains cas :

  • Si la victime a commis une faute inexcusable (ex. : traverser une autoroute de nuit en dehors d’un passage),
  • ou si elle a volontairement provoqué l’accident (suicide).

Toutefois, les enfants de moins de 16 ans, les personnes âgées de plus de 70 ans et les personnes handicapées sont toujours indemnisées, quelle que soit leur faute.

5. Le rôle des assureurs

Les assureurs jouent un rôle central : ils doivent indemniser rapidement les victimes, même si la responsabilité du conducteur assuré est partiellement engagée. Cependant, leurs offres sont souvent sous-évaluées. Il est donc essentiel de ne jamais signer une transaction sans avis juridique.

6. Les préjudices indemnisables

Les victimes peuvent être indemnisées pour :

  • leurs dépenses de santé,
  • leurs pertes de revenus,
  • leurs souffrances endurées,
  • leurs préjudices esthétiques,
  • leurs préjudices d’agrément (loisirs perdus),
  • le préjudice moral des proches en cas de décès.

7. L’importance de l’avocat

Même si la loi Badinter facilite l’indemnisation, la pratique montre que les victimes isolées obtiennent rarement la réparation intégrale de leurs préjudices. Un avocat en dommage corporel est indispensable pour :

  • analyser le dossier médical et accidentologique,
  • travailler avec un médecin-conseil indépendant,
  • chiffrer chaque poste de préjudice,
  • négocier avec l’assureur ou saisir le tribunal si nécessaire.

8. L’accompagnement de Maître Oscar Morin

Maître Oscar Morin, avocat en dommage corporel, intervient régulièrement pour les victimes d’accidents de la circulation. Indépendant des compagnies d’assurance, il veille à ce que ses clients ne soient pas lésés par des offres insuffisantes. Son expérience et son réseau de médecins-conseils experts garantissent une défense efficace et une indemnisation juste. Basé à Paris, il agit sur toute la France.

Conclusion

La loi Badinter constitue une avancée majeure pour la protection des victimes d’accidents de la circulation. Elle impose une indemnisation rapide et étendue, tout en protégeant particulièrement les piétons, cyclistes et passagers. Pour que ce cadre protecteur soit pleinement efficace, il est indispensable d’être accompagné par un avocat en dommage corporel comme Maître Oscar Morin, qui s’assure que la victime obtienne une réparation intégrale et équitable.

⚖️ Victime d’un accident de la circulation ? Contactez Maître Oscar Morin pour faire appliquer la loi Badinter et obtenir l’indemnisation que vous méritez.

Présentation de la loi Badinter

Top résumé de la loi Badinter

La loi Badinter, officiellement connue sous le nom de loi n° 85-677 du 5 juillet 1985, est une législation française clé qui régit l'indemnisation des victimes d'accidents de la circulation. Voici un résumé en cinq points clés de cette loi :

  1. Objectif Principal : La loi Badinter vise à faciliter et accélérer l'indemnisation des victimes d'accidents de la route, en simplifiant les procédures et en réduisant les délais d'indemnisation.
  2. Champ d'Application : Elle s'applique à tous les accidents impliquant un véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, etc.) et affectant une personne physique, que ce soit un conducteur, un passager, un piéton ou un cycliste.
  3. Indemnisation des Victimes : La loi établit le principe d'une indemnisation rapide et juste pour les victimes, sans avoir à attendre la détermination des responsabilités. Les victimes non responsables de l'accident sont indemnisées de manière quasi-automatique.
  4. Cas Particuliers : Pour les victimes ayant moins de 16 ans, plus de 70 ans, ou étant invalides à plus de 80%, la loi prévoit une indemnisation intégrale, indépendamment de leur responsabilité dans l'accident.
  5. Procédure d'Indemnisation : La loi impose des délais précis pour la déclaration de l'accident et pour l'offre d'indemnisation par les assureurs. Elle encourage également la résolution amiable des litiges.

Cette loi représente une avancée majeure dans le droit des assurances et la protection des victimes d'accidents de la route en France.

Avis personnel : la loi Badinter apporte une manière de penser très différente. Il ne s'agit plus de raisonner en terme de responsabilité mais en terme de droit à indemnisation. 

La loi du 5 juillet 1985 tendant à l'amélioration de la situation des victimes d'accidents de la circulation et à l'accélération des procédures d'indemnisation, dite loi Badinter, porte le nom de Robert Badinter qui en fût l'investigateur. En son temps elle fût une véritable révolution au niveau du droit routier. L'idée était de considérer les accidents de la route comme un risque social. Il est certain que si la circulation automobile était interdite il y aurait zéro accident...Partant de cette idée le législateur a posé le principe de base : toute victime d'un accident de la route a le droit d'être indemnisée. Avec la loi Badinter il s'agit de raisonner en "droit à indemnisation" et non en "responsabilité ".

Loi Badinter adoptée en 1985

La loi Badinter, adoptée en 1985, prévoit une indemnisation pour les victimes d'un accident de la circulation. Cependant, certaines conditions doivent être remplies pour que la loi s'applique. Tout d'abord, il doit s'agir d'un accident de la circulation indépendant de toute volonté, excluant ainsi les infractions volontaires. Ensuite, la loi s'applique dès lors qu'il y a une ou plusieurs victimes d'accidents de la circulation, que le véhicule impliqué soit en mouvement, à l'arrêt ou simplement en stationnement lors de l'accident.

Implication du véhicule terrestre à moteur et loi Badinter

Pour que la victime ait droit à une indemnisation, il suffit que son véhicule terrestre à moteur soit intervenu de quelque manière que ce soit dans la réalisation de l'accident. Même si un piéton traverse la route malgré une interdiction et qu'un conducteur le percute, il sera considéré comme impliqué dans l'accident et responsable des dommages corporels. La loi Badinter s'applique uniquement aux véhicules terrestres à moteur assujettis à une assurance obligatoire, tels que les voitures, les motos, les scooters, les autocars, les camions et les tracteurs. Les tondeuses à gazon, les voitures électriques pour enfants, ainsi que les véhicules non motorisés tels que les vélos ne sont pas pris en compte par la loi. De même, les accidents impliquant des trains et des tramways circulant sur des voies qui leur sont propres ne sont pas couverts par la loi.

Les victimes et la loi Badinter

Les bénéficiaires de la loi Badinter sont les victimes, qu'elles soient piétons, cyclistes, passagers ou conducteurs des autres véhicules impliqués. Les skieurs et les cavaliers peuvent également bénéficier de la loi. Cependant, il existe des personnes considérées comme "super privilégiées", telles que les victimes âgées de moins de 16 ans, les personnes de plus de 70 ans et les personnes invalides à plus de 80%. Dans tous les cas, la victime est indemnisée, sauf si elle a cherché intentionnellement le dommage.

Le principe du droit à indemnisation de la loi Badinter

Toute victime d'un accident de la route a le droit d'être indemnisé de ses préjudices. Il y a cependant des conditions. Il doit s'agir d'un accident de la route. Il faut qu'un autre véhicule soit impliqué pour qu'un conducteur soit indemnisé.
Le conducteur d'un véhicule ne peut être indemnisé dans le cadre de la loi Badinter que dans les limites d'une éventuelle faute qui pourrait lui être reproché. Il y a également l'exception évidement de la victime qui rechercherait volontairement le préjudice, comme le piéton qui se jette sous un camion dans le but de se suicider.

Il est important de noter que la loi Badinter vise à protéger les victimes les plus vulnérables de la route, notamment les piétons, les cyclistes et les passagers. Elle permet également aux victimes d'être indemnisées rapidement et efficacement, sans avoir à prouver la faute du conducteur responsable de l'accident. Cette loi impose aux compagnies d'assurance de couvrir les dommages corporels subis par les victimes, quel que soit le niveau de couverture de l'assuré responsable de l'accident. La loi Badinter prévoit également des barèmes d'indemnisation pour chaque type de préjudice subi par la victime, tels que les frais médicaux, les pertes de revenus, les souffrances physiques et morales, les préjudices esthétiques, etc. Il est donc important de faire valoir ses droits en cas d'accident de la route en se faisant accompagner par un avocat dans le droit routier et la loi Badinter.

Si vous avez eu un accident dans le cadre de la loi Badinter et que vous cherchez un avocat pour vous défendre, n'hésitez pas à contacter notre cabinet. Nous serons heureux d'intervenir pour vous.

Pour approfondir votre compréhension de la loi Badinter

Historique et Contexte de la Loi Badinter

La loi Badinter a été une réponse législative aux difficultés rencontrées par les victimes d'accidents de la route pour obtenir une indemnisation. Avant 1985, le processus était souvent long et compliqué, nécessitant de prouver la faute de l'autre partie. L'introduction de cette loi a marqué un tournant, en mettant l'accent sur le droit à indemnisation plutôt que sur la faute.

Processus Détaillé d'Indemnisation

Une fois l'accident signalé à l'assureur, la victime doit fournir tous les documents nécessaires pour étayer sa demande d'indemnisation. Cela inclut le rapport de police, les certificats médicaux, les preuves de perte de revenus, etc. Les assureurs ont ensuite un délai de trois mois pour faire une offre d'indemnisation à la victime.

Exclusions et Limitations

Il est important de noter que la loi Badinter ne s'applique pas dans certains cas spécifiques, par exemple, si l'accident résulte d'une infraction volontaire, ou si la victime est l'auteur de l'accident dans le but de se nuire.

Obligations des Assurances

Les compagnies d'assurance jouent un rôle crucial dans le processus d'indemnisation. Elles sont tenues par la loi Badinter de proposer une indemnisation juste et rapide aux victimes, même en l'absence de détermination de la faute.

Conseils Pratiques pour les Victimes

Pour faciliter le processus d'indemnisation, il est conseillé aux victimes de conserver une documentation complète de l'accident et de ses conséquences, et de solliciter l'aide d'un avocat dans le droit des assurances et des accidents de la route.

Cas Jurisprudentiels Marquants

La jurisprudence autour de la loi Badinter est riche et variée. Des cas emblématiques ont permis de préciser la portée et l'application de la loi, notamment en ce qui concerne les notions de faute inexcusable et de victimes super privilégiées.

Pour aller plus loin sur le sujet loi Badinter :

Voir comment fonctionne la loi Badinter ?
C’est quoi la nomenclature Dintilhac ?
Qui indemnise en Loi Badinter ?
Voir Loi Badinter et Assurance
Voir aussi quel est l'intérêt de la loi Badinter pour la victime ?
Quelles sont les conditions d'application de la loi Badinter ?
Référentiel Monet comment l'utiliser

Exemples indemnisation loi Badinter

Le cabinet d'avocat intervient pour la défense des victimes suite à un accident de la route dans le cadre de la loi Badinter. Ne pas faire confiance à l'assurance. Si vous vous posez des questions concernant le thème Loi Badinter, n'hésitez pas à contacter notre cabinet d'avocat.
Questions de victimes

Exemples de questions de victimes à mon cabinet sur la loi Badinter

Loi Badinter

Mon fils de 4 ans est décédé dans un accident de la route il y a 15 jours, écrasé par un bus de transport en commun. J'ai contacté pour son assurance extra-scolaire qui m'a demandé d'appeler notre assurance habitation pour avoir accès à des avocats qui pourraient nous représenter. L'assurance m'a dit que l'assurance habitation ne couvrait aucun frais car elle est uniquement destinée à couvrir les dommages que nous pourrions causer à un tiers ; or, dans ce cas-ci, c'est un tiers qui nous cause un dommage. Cependant, l'assurance extra-scolaire, m'a parlé de la loi BADINTER qui protège les victimes à pied ou à vélo et qui est incluse dans les clauses de contrats depuis plusieurs années. Notre représentant m'a demandé un acte de décès mais m'a envoyé le lien de votre site pour que je me débrouille moi-même. Pouvez-vous m'en dire plus sur cette loi ? D'après vous, l'assurance ne nous doit-elle rien ou, au contraire, avec cette loi Badinter, doit-elle nous représenter ?

Réponse : La loi Badinter, ou loi du 5 juillet 1985, a pour objectif de protéger les victimes d'accidents de la route. Elle s'applique notamment aux piétons, cyclistes et passagers de véhicules. Selon cette loi, la responsabilité du conducteur du bus dans l'accident de votre fils est présumée. Cela signifie que c'est à l'assurance du conducteur de prendre en charge les frais liés à l'accident, notamment les frais d'avocat pour vous représenter. En ce qui concerne votre assurance habitation, elle ne couvre en effet pas les dommages causés par un tiers. Cependant, la loi Badinter prévoit une protection pour les victimes d'accidents de la route, indépendamment de leur assurance. Je vous conseille donc de vous rapprocher de l'assurance du conducteur du bus pour demander une indemnisation. Si l'assurance persiste à ne pas vous représenter, vous pouvez faire appel à notre cabinet d' avocat dans les accidents de la route pour vous aider à faire valoir vos droits.

Indemnisation loi badinter

Je suis à la recherche d’un avocat pour me défendre dans le cadre de la loi Badinter. Victime d’un accident de la route en vélo lors d’une course pendant un triathlon, je souhaite avoir des informations sur les dispositions du calcul du préjudice avant de faire la visite chez le médecin expert. Quelques précisions sur l’accident et les blessures : Accident sur route ouverte pendant une compétition, je me suis déporté sur la voie de gauche dans un virage et j’ai percuté une voiture en sans inverse. Traumatisme faciale avec traumatisme crânien et de perte de connaissance avec nombreuses plaies (Tibia gauche, cuisse droite interne, plaie cervicale, dent cassé, lèvre délabrante et transfixiante) avec évacuation en hélicoptère. Résultat des imageries scanner : fracture des os du nez des épines nasales du vomer et de la cloison nasale. Hospitalisation de 15 jours et ITT de 3 mois. Actuellement de nombreuse séquelle esthétique avec les cicatrices, perte de sensibilité sur la lèvre inferieur et narine gauche non fonctionnelle en inspiration. Il faudrait que votre cabinet d’avocat intervienne pour m’obtenir une provision sérieuse car je suis auto entrepreneur et l’assureur refuse de me donner de l’argent.

Avis sur decision du taux d’invalidité loi Badinter

J’ai subi une fracture de la Malléole Externe et fissure Malléole Interne suite à un accident de trajet début décembre causé par un tiers. cet accident a été pris en charge dans le cadre de la loi Badinter. Après plusieurs prise en charge, une plaque avec vis et greffe osseuse m’a été posée sur la cheville gauche. J’ai ensuite porté un plâtre pendant 8 semaines, puis une rééducation. par la suite une ablation de la plaque. Depuis, je présente des douleurs de cheville, une réelle raideur et n’arrive pas à reprendre correctement la course à pied (appuie difficile). Mon dernier examen l’arthroscanner retrouve 2 lésions ostéo-chondrales du talus dont une instable. Le chirurgien ne peut plus m’opérer car aucune plus value à son sens. Je dois procéder à une injection d’acide d’hyaluronique pour calmer la douleur. le médecin conseil a statué sur mon cas et m’a déclaré un taux de 8% d’AIPP,  SE: 3/7, PE:1/7. Pas de préjudice d’agrément sur le compte rendu. Pour info supplémentaire : je suis sapeur pompier et je ne peux plus courir et donc j’ai du quitter l’opérationnel (camion rouge) pour aller dans les bureaux. J’ai vu qu’avec la loi Badinter je dois être intégralement indemnisé. Je souhaite donc avoir votre avis d’expert et d’avocat afin d’obtenir une juste indemnisation.

Informations procédure loi Badinter

Je vous contacte concernant un accident de la route qui s’est produit dont j’étais alors conducteur d’un scooter 125cm2. Je me suis faite faucher par une voiture sur un rond-point et je viens de recevoir la décision de l’assurance qui donne 100% de la responsabilité au conducteur de la voiture. Suite à cet accident je suis allée dès le premier jour consulter un médecin généraliste qui m’a diagnostiqué une entorse cervicale et depuis je suis encore en période de soins pour une rééducation chez le kinésithérapeute. Enfin, cet accident a été reconnu comme accident du travail car je me rendais au travail. En conséquence j’ai subi une baisse de salaire sur le mois car pas de maintien de salaire de l’employeur. N’étant pas consciente de toutes les conséquences que cet accident allait engendrer, j’ai reçu un courrier de l’assurance me demandant d’indiquer si je souhaitais bénéficier d’une indemnisation suite aux séquelles corporelles grâce à la loi Badinter. Ne connaissant pas cette loi, ces tenants et aboutissants j’ai donc répondu non. Je me demande aujourd’hui si j’ai bien fait et si je peux revenir sur ma décision.

Plusieurs questions ;
1. Quel est l’objectif de la loi Badinter  ?
2. Puis-je bénéficier d’une  indemnisation prévue par la loi ?
2. Comment en bénéficier ?
3. Sous quel délai et à qui dois-je m’adresser ?

Demande de renseignements loi Badinter

A quoi la loi Badinter me donne droit ? J’ai eu un accident  de voiture, j’ai été heurté à l’arrière  de ma voiture,  j’étais  à  l’arrêt avant de m’engager sur un rond point. Sur le coup j’ai fait un aller  retour et me suis cogné sur l’appui tête, ma jambe gauche était sur la pédale d’embrayage. Quinze jours après  douleurs  genou et jambe gauche puis cela s’est empiré et j’ai dû subir une opération  le janvier  dernier (hernie discale ). J’étais  convoqué ce jour devant le médecin de l’assurance, pas de consolidation  à ce jour. J’aimerai savoir si je vais être indemnisé  en loi Badinter car les douleurs ne sont apparues que 15 jours après  accident.

Non respect de la loi BADINTER

J’ai été victime d’un accident de la circulation (accident du travail) causé par un conducteur lithuanien. En arrêt de travail depuis cette date j’ai été consolidé. J’ai contesté cette consolidation. Je suis convoqué chez le médecin expert de la CPAM , rapport d’expertise rendu et annulation de la consolidation par la CPAM. Convocation chez le médecin expert de l’assurance. Rapport d’examen médical contradictoire réceptionné par l’assureur un premier acompte provisionnel de 500 € a été versé. Un deuxième acompte provisionnel de 2000 € a été versé. Suite à cet accident j’ai perdu mon emploi. Ma perte de salaire ainsi que ma perte de salaire prévisionnelle s’élèvent à plus de 200 000 €. ( tous les justificatifs ont été envoyés à l’assureur). Mon assureur ne répond plus à mes messages et ne m’a pas fait de proposition d’indemnisation. Que dois-je faire pour être indemnisé.

ACCIDENT VOITURE INDEMNISATION ASSURANCE en loi Badinter

Je vous sollicite dans le cadre d’un accident de voiture survenu il y a 4 mois, j’ai été blessé (non responsable) car percuté par un poids lourd. Je vous contacte car je suis surprise d’avoir reçu un appel téléphonique de mon assureur voiture qui me propose une avance sur mon indemnisation future et me communique les coordonnées d’un médecin expert. En effet je suis surprise car je suis toujours en soins (rééducation et intervention chirurgicale à venir) donc comment peut on chiffrer mon préjudice alors que je ne suis même pas consolidé ? Une amie m’a dit que c’était prévu dans la loi Badinter. Qu’en pensez-vous ?

Accident route et loi Badinter

Je vous contacte concernant un accident de la route impliquant mon fils. Alors qu'il était à l'arrêt sur son vélo, un camion de livraison a brusquement reculé, encastrant mon fils jusqu'à mi-cuisses sous le véhicule. Il a subi un écrasement osseux de la malléole droite. Actuellement, il est toujours en rééducation et n'a pas récupéré l'usage de sa cheville. Le conducteur du camion n'a pas reconnu sa responsabilité dans l'accident. Nous avons besoin d'assistance pour gérer les démarches légales relatives à cet accident. Pourriez-vous nous accompagner?

Réponse de l'avocat :

Je suis sincèrement désolé d'apprendre l'accident de votre fils et les conséquences qu'il endure. Ce doit être une période très difficile pour lui et pour vous, surtout compte tenu de ses ambitions académiques et professionnelles imminentes. Nous sommes tout à fait prêts à vous assister dans cette épreuve. Concernant votre situation, la loi Badinter sur l'indemnisation des accidents de la route s'applique ici, étant donné que l'accident implique un véhicule à moteur et un non-conducteur, qui est de surcroît victime. Cette loi prévoit une indemnisation pour les victimes d'accidents de la route, indépendamment de la faute, sauf en cas de faute inexcusable de la victime ou si elle a volontairement cherché à subir le dommage. Votre fils a clairement droit à une indemnisation pour ses blessures physiques, les perturbations dans ses études, ainsi que pour les souffrances physiques et psychologiques endurées. Le fait que le conducteur du camion n'ait pas reconnu les faits complique légèrement le dossier, mais cela ne devrait pas empêcher Thomas de recevoir une juste compensation. Nous pouvons débuter par une analyse détaillée du rapport de police (si disponible), des témoignages, et de toutes les preuves médicales. Il serait également judicieux de réaliser une expertise médicale indépendante pour bien documenter l'étendue des blessures et leurs impacts à long terme sur sa capacité à poursuivre ses études et sa carrière. Je vous propose de prendre rendez-vous dans notre cabinet pour discuter plus en détail de ces éléments et préparer ensemble les prochaines étapes. Nous nous assurerons que les droits soient pleinement respectés et que l'indemnisation proposée soit à la hauteur des préjudices subis.