Indemnisation famille victime accident route

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Famille de victime d’un accident de la route — qui peut être indemnisé, pour quels préjudices, quelles démarches & comment chiffrer ?

BadinterVictimes indirectes Préjudice d’affectionPréjudice économique Préjudice d’accompagnementFrais d’obsèques FGAOCapital & Rente
1) Qui peut être indemnisé dans la famille ? (victimes indirectes)
• En cas de décès : conjoint/partenaire/PACS/concubin stable, enfants (y compris mineurs/majeurs), ascendants, frères/sœurs proches ; parfois un proche justifiant d’un lien affectif étroit et stable.
• En cas de blessures graves : proches aidants peuvent obtenir un préjudice d’accompagnement (avant décès) ou un préjudice moral par ricochet (retentissement psychique/organisationnel), ainsi que des frais exposés (déplacements, garde d’enfants…).
• Le payeur dépend du cas : assureur auto du véhicule impliqué (loi Badinter), ou FGAO si responsable non assuré/fuite.
Les proches n’ont pas à prouver une faute quand un VTM est impliqué : la loi Badinter protège les victimes.
2) Quels préjudices indemnisables pour la famille ? (nomenclature Dintilhac)
  • Préjudice d’affection (douleur morale du deuil/traumatisme).
  • Préjudice d’accompagnement (période d’agonie/fin de vie, soutien et organisation familiale avant décès).
  • Préjudice économique : perte de revenus du foyer (part du défunt affectée à la famille), charges nouvelles (garde, aide à domicile), perte d’avantages en nature (véhicule, logement de fonction…), droit à pension/rentes recalibré.
  • Frais d’obsèques & frais divers (déplacements, démarches, certificats, accompagnement psychologique).
  • En cas de blessé survivant : frais des proches aidants, troubles dans les conditions d’existence, préjudice scolaire/pro pour enfants impactés (selon dossiers).
Les allocations (pension de réversion, rente éducation, capital décès) doivent être intégrées pour éviter le double compte tout en couvrant le reste à charge réel.
3) Quelles démarches et preuves pour la famille ?
Faits : PV/constat d’accident, rapports (police/gendarmerie), témoignages, photos/vidéos, certificat de décès le cas échéant.
État civil & lien : livret de famille, actes (naissance/mariage/PACS), preuves de concubinage (baux, factures communes, impôts).
Économie du foyer : bulletins de salaire, avis d’imposition, attestations employeur, justificatifs d’avantages en nature, montants des pensions/rentes/allocations perçues.
Frais : devis/factures d’obsèques, déplacements, garde d’enfants, soutien psy ; pour blessé : justificatifs d’aide (temps passé, devis prestataires).
Procédure : déclaration au gardien/assureur du VTM impliqué, demande de provisions ; blocage ➜ référé-provision / référé-expertise.
Modèle — LRAR « ouverture & provision famille » (extrait) Objet : Accident du [date] — Demande d’ouverture & provision (famille)
Pièces : état civil, revenus foyer, obsèques/frais, PV/constat. Provision sollicitée : [€] au titre de l’affection, des frais immédiats et de la perte de revenus.
4) Comment calculer & verser l’indemnisation de la famille ?
Affection / accompagnement : montants calibrés selon la jurisprudence et la proximité du lien ; motivation personnalisée (vécu, circonstances, suivi psy).
Économique : déterminer le revenu de référence du défunt, soustraire sa consommation personnelle (part d’auto-consommation), répartir la part familiale entre ayants droit, puis capitaliser (ou servir une rente indexée) selon l’âge et la durée d’entretien des enfants.
Forme : capital (frais d’obsèques, préjudices moraux) + rente (pertes de revenus/entretien enfants) avec indexation et clause de révision (évolution situations).
Tiers payeurs : vérifier pensions/rentes (CNAV, caisses, prévoyance) → les intégrer pour couvrir le reste à charge sans minorer indûment l’indemnisation.

Mémo de calcul (éco) Revenu net foyer – Part personnelle défunt = Part familiale perdue → Capitalisation / Rente selon durée (conjoint/enfants) → Indexation + clause d’aggravation/révision.

Essentiel : la famille (victimes indirectes) peut être indemnisée au titre de l’affection, de l’accompagnement, des frais et du préjudice économique. Dossier solide, provisions rapides, et chiffrage Dintilhac poste par poste, en capital et/ou rente indexée, sous le régime Badinter (ou FGAO si besoin).

Article et FAQ rédigés par Maître Oscar Morin, avocat en droit du dommage corporel, inscrit au barreau de Paris.

Indemnisation de la famille d’une victime d’accident de la route

Lorsqu’un accident de la route entraîne des blessures graves ou le décès d’une victime, les proches subissent également un préjudice considérable. La loi reconnaît ce droit à indemnisation pour la famille, afin de réparer à la fois le choc moral et les conséquences matérielles de l’accident.

1. Qui peut être indemnisé ?

La jurisprudence admet une large ouverture aux proches, notamment :

  • le conjoint ou le partenaire pacsé,
  • les enfants, même majeurs,
  • les parents et grands-parents,
  • les frères et sœurs,
  • dans certains cas, les personnes très proches sans lien de sang (concubin, ami de longue date vivant au foyer).

2. Les préjudices indemnisables

La nomenclature Dintilhac identifie différents préjudices pour la famille :

  • Préjudice d’affection : douleur morale liée au décès ou aux séquelles graves de la victime.
  • Préjudice d’accompagnement : troubles dans la vie quotidienne lors de l’assistance à la victime gravement blessée.
  • Préjudices économiques : perte de revenus pour la famille si la victime décédée contribuait financièrement au foyer.
  • Frais d’obsèques en cas de décès.

3. Qui indemnise la famille ?

L’indemnisation est assurée par :

  • l’assureur du conducteur responsable de l’accident,
  • le FGAO (Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires) en cas de conducteur non assuré ou inconnu,
  • la garantie personnelle (GAV) éventuellement souscrite par la victime.

4. Exemple concret

Un père de famille décède dans un accident de la route causé par un conducteur imprudent. Son épouse et ses enfants obtiennent une indemnisation pour :

  • leur préjudice moral lié à la perte de leur proche,
  • la perte de revenus subie par le foyer,
  • les frais d’obsèques.

5. Le rôle de Maître Morin

L’indemnisation de la famille après un accident de la route nécessite une évaluation minutieuse et la prise en compte de nombreux postes de préjudice. Maître Morin, avocat en dommage corporel à Paris, accompagne les proches pour :

  • obtenir la reconnaissance de leur droit à indemnisation,
  • faire chiffrer justement le préjudice moral et économique,
  • contester une offre insuffisante des assureurs,
  • revendiquer une indemnisation intégrale devant les tribunaux si nécessaire.

Conclusion

L’indemnisation de la famille d’une victime d’accident de la route est un droit reconnu par la loi et la jurisprudence. Elle permet de réparer à la fois la douleur morale et les conséquences financières de la perte d’un proche. Avec l’appui de Maître Morin, les familles disposent d’un soutien indispensable pour obtenir une réparation juste et complète.

💡 Vous avez perdu un proche dans un accident de la route ? Faites appel à Maître Morin pour défendre vos droits et obtenir une indemnisation équitable.

Indemnisation de la Famille Victime d'Accident de la Route

Résumé de la réponse à la question

  1. Droit à indemnisation : Les proches de la victime décédée dans un accident de la route ont droit à une indemnisation pour leur préjudice moral et les préjudices économiques résultant du décès.
  2. Procédure de demande : La demande d'indemnisation doit être adressée à l'assurance du responsable de l'accident ( assureur mandaté ) ou, à défaut, au Fonds de Garantie des Victimes.
  3. Évaluation des préjudices : Les préjudices subis par les proches sont évalués en fonction du préjudice moral, des pertes de revenus supportées, et des frais funéraires.
  4. Calcul de l'indemnisation : L'indemnisation est calculée en tenant compte de l'impact financier et émotionnel du décès sur les proches.
  5. Assistance juridique : Il est conseillé de faire appel à un avocat pour optimiser l'indemnisation et accompagner les proches dans leurs démarches.
Avis personnel : lorsque c'est possible il est préférable que les ayants droits agissent ensemble et négocient ensemble pour peser d'avantage sur l'adversaire.

La perte d'un proche dans un accident de la route est une épreuve dévastatrice. La loi prévoit une indemnisation pour les proches afin d'atténuer les conséquences financières et émotionnelles de ce drame. Comprendre le processus d'indemnisation est essentiel pour les familles endeuillées.

Droits des Proches à l'Indemnisation

Les proches de la victime décédée peuvent prétendre à une indemnisation couvrant le préjudice moral lié à la perte, ainsi que les préjudices économiques découlant de l'absence de la victime, notamment si celle-ci contribuait financièrement au soutien du foyer.

Procédure d'Indemnisation

La démarche commence par une notification de la demande d'indemnisation à l'assureur du responsable. Si le conducteur responsable est inconnu ou non assuré, les proches peuvent se tourner vers le Fonds de Garantie des Victimes FGAO. L'indemnisation des ayants droit en vertu de la loi Badinter, suite à un accident de la route impliquant un décès, est une procédure réglementée visant à compenser les préjudices subis par les proches de la victime. Cette procédure se déroule en plusieurs étapes clés, que les ayants droit doivent suivre pour faire valoir leurs droits.

Étape 1 : Notification de la demande d'indemnisation

La première étape consiste pour les ayants droit à notifier leur demande d'indemnisation à l'assureur du conducteur responsable ou mandaté de l'accident. Cette notification doit être faite par écrit et doit clairement indiquer les préjudices pour lesquels une indemnisation est demandée. Il est essentiel de joindre à cette demande tous les documents justificatifs pertinents, tels que le rapport de police ou de gendarmerie, les certificats médicaux, les justificatifs de frais funéraires, et tout autre document pouvant appuyer la demande. En principe c'est à l'assureur d'envoyer un questionnaire Badinter à toutes les victimes, y compris les ayants droits s'il a connaissance de leur existence.

Étape 2 : Gestion des cas impliquant un conducteur inconnu ou non assuré

Dans les situations où le conducteur responsable de l'accident est inconnu (fuite) ou n'est pas assuré, les ayants droit peuvent se tourner vers le Fonds de Garantie des Victimes (FGAO). Le FGAO est une structure mise en place pour indemniser les victimes d'accidents de la circulation lorsque l'assurance classique ne peut intervenir. La procédure auprès du FGAO est similaire à celle suivie avec les compagnies d'assurance, mais il est important de noter que le FGAO appliquera ses propres critères d'évaluation des préjudices.

Étape 3 : Évaluation des préjudices et proposition d'indemnisation

Suite à la réception de la demande d'indemnisation, l'assureur ou le FGAO procédera à l'évaluation des préjudices subis par les ayants droit. Cette évaluation peut nécessiter la réalisation d'une expertise médicale et/ou la consultation de documents financiers pour évaluer le préjudice économique. Sur la base de cette évaluation, une proposition d'indemnisation sera faite aux ayants droit.

Exemple de questions d'ayant droit suite à décès 

Renseignements Suite Décès Accident de la Route
Un membre de ma famille, en excellente santé, est décédé à la suite d'un accident de la route où il était passager dans le véhicule d'un proche. Après l'accident, il a été transporté aux urgences où il est malheureusement décédé des suites de ses blessures. Notre famille, composée de quatre enfants, a été profondément affectée par ce drame. L'assurance du conducteur du véhicule nous a indemnisés conformément à une certaine législation. Cependant, le conducteur doit être entendu prochainement devant une instance judiciaire, et nous sommes également convoqués. Est-il possible de se présenter comme partie civile sans avocat pour nous représenter ? Si oui, quelle est la procédure à suivre ? Peut-on espérer une indemnisation au-delà de celle déjà reçue conformément à cette législation ? 

Étape 4 : Négociation et accord

Les ayants droit ont le droit de négocier la proposition d'indemnisation si celle-ci ne leur semble pas juste. Cette négociation peut se faire directement avec l'assureur ou, le cas échéant, avec le FGAO. Si les parties parviennent à un accord, l'indemnisation sera versée conformément aux termes de cet accord.

Étape 5 : Recours en cas de désaccord

Si aucun accord n'est trouvé, les ayants droit peuvent initier une procédure judiciaire pour contester la proposition d'indemnisation. Cette procédure peut s'avérer complexe et longue, d'où l'intérêt de se faire accompagner par un avocat en droit du dommage corporel et en droit de la circulation.

Expertise et Évaluation des Préjudices

L'évaluation des préjudices subis est une étape cruciale. Elle doit tenir compte non seulement du préjudice moral, mais aussi des conséquences économiques du décès, telles que la perte de revenus et les frais funéraires.

Calcul et Négociation de l'Indemnisation

L'indemnisation est déterminée après une évaluation détaillée des préjudices. Les proches peuvent avoir à négocier avec l'assurance pour obtenir une compensation juste. L'accompagnement par un avocat peut s'avérer indispensable.

Conclusion

Les proches des victimes de la route ont des droits à l'indemnisation pour faire face aux conséquences d'un tel drame. La compréhension des démarches et l'accompagnement par un professionnel du droit sont essentiels pour sécuriser ces droits et obtenir une indemnisation adéquate.

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En tant qu'avocat dans le droit des victimes d'accidents de la route, je vous propose mon accompagnement pour naviguer dans le processus d'indemnisation. Ensemble, nous œuvrerons pour défendre vos intérêts et obtenir la reconnaissance et la réparation que vous méritez.
Questions de victimes

Questions de famille suite à un décès accident

Comment est calculé le préjudice moral pour les proches d'une victime décédée ?

  • Réponse de l'avocat : "Le préjudice moral est évalué individuellement pour chaque proche affecté par le décès. Il prend en compte la relation de proximité avec la victime, l'intensité du lien affectif et les circonstances du décès. Bien qu'il n'existe pas de barème fixe, la jurisprudence et la pratique judiciaire permettent d'orienter l'évaluation de ce préjudice pour déterminer une indemnisation juste et appropriée."

Peut-on obtenir une indemnisation pour les frais funéraires avancés ?

  • Réponse de l'avocat :"Oui, les frais funéraires avancés par la famille de la victime peuvent être remboursés dans le cadre de l'indemnisation globale. Vous devez conserver toutes les factures et justificatifs de paiement relatifs aux funérailles pour les soumettre à l'assureur ou au tribunal dans le cadre de votre demande d'indemnisation."

Quelle est la démarche à suivre si le responsable de l'accident est non assuré ?

  • Réponse de l'avocat :"En cas d'accident causé par un conducteur non assuré, vous pouvez vous tourner vers le Fonds de Garantie des Victimes (FGAO) qui prend en charge l'indemnisation des victimes d'accidents de la circulation impliquant des véhicules non assurés ou non identifiés. La demande doit être déposée auprès du FGAO dans un délai spécifique après l'accident."

Est-il nécessaire d'engager un avocat pour faire valoir nos droits à l'indemnisation ?

  • Réponse de l'avocat :"Bien que ce ne soit pas obligatoire, l'assistance d'un avocat est fortement recommandée. Un avocat dans le droit des victimes d'accidents de la route peut vous aider à naviguer dans les procédures complexes, à évaluer correctement vos préjudices, à négocier avec les assurances et, si nécessaire, à défendre vos droits devant les tribunaux pour obtenir une indemnisation juste."

Comment prouver le préjudice économique subi par la famille suite au décès ?

  • Réponse de l'avocat :"Le préjudice économique est prouvé en démontrant la contribution financière de la victime au foyer, que ce soit à travers des revenus, une pension, ou tout soutien matériel. Il faudra fournir des documents tels que des fiches de paie, des déclarations d'impôts, et d'autres justificatifs de dépenses habituelles couvertes par la victime. Un expert peut être requis pour évaluer l'impact économique à long terme sur la famille."

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