Barème indicatif Endocrinologie Métabolisme AIPP
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Endocrinologie Métabolisme
En droit commun, l'évaluation médico-légale d'un dommage corporel uniquement constitué par un déficit endocrinien est une éventualité rare. Elle se heurte souvent à des problèmes difficiles d'imputabilité, compte tenu de l'existence possible, préalablement au fait incriminé, de déficits biologiques ignorés dont ce fait a précipité l'évolution.
1 - HYPOPHYSE
Les hypopithuitarismes persistants sont une complication rare des traumatismes crâniens graves (de l'ordre de 1 %). Ces déficits ne sont pratiquement jamais isolés, s'inscrivant dans un tableau séquellaire complexe.
Panhypopithuitarisme (antérieur et postérieur) nécessitant un traitement substitutif et une surveillance clinique et biologique contraignante; selon l'efficacité du traitement 25 à 40 %
Hypopithuitarisme postérieur: diabète insipide bien contrôlé par un traitement adéquat; selon l'efficacité du traitement substitutif 5 à 15 %
11 - THYROIDE
A. Hyperthyroïdie (maladie de Basedow)
L'évaluation définitive ne pourra être faite qtt'après traitement adapté (antithyroïdiens de synthèse pendant 18 mois, chirurgie, iode radioactif..).
S'il persiste des signes cliniques de dysfonctionnement thyroïdien et selon le retentissement sur les autres appareils 10 à 30 %
B. Hypothyroïdie
En dehors des hypothyroïdies idiopathiqttes, une hypothyroïdie peut survenir après traitement d'une hyperthyroïdie par chirurgie ou iode radioactif
Si bien équilibrée par un traitement substitutif 5 %
Ill - PARATHYROÏDE
Il s'agit essentiellement d'hypoparathyroïdie qui peut se rencontrer après une thyroïdectomie.
Selon la difficulté d'équilibrer l'hypocalcémie 5 à l5 %
IV - SURRÉNALES
Une insuffisance surrénale iatrogène, secondaire à un traitement corticothérapique (parfois intempestif), peut apparaître lors du sevrage. L'insuffisance surrénale ainsi constituée nécessite une corticothérapie adaptée.
Selon les contraintes liées à la thérapeutique et à la surveillance 10 à 25 %
V - PANCRÉAS-DIABÈTE
A. Diabète non insulino-dépendant
Il n'est jamais consécutif à un fait traumatique. Mais cet événement peut extérioriser un état méconnu latent ou aggraver transitoirement un état connu jusqu'alors compensé. Une prise en charge adaptée doit permettre le retour à l'état antérieur. Un taux d'incapacité permanente n'est jamais justifié.
B. Diabète insulino-dépendant
Il peut apparaître au décours d'un fait traumatique chez des sujets qui n'en présentaient auparavant aucun signe clinique ou biologique connu. L'imputabilité est toujours difficile à établir, sauf en cas de lésions pancréatiques majeures ayant nécessité une résection de 80 à 90 % de la glande (hypothèse exceptionnelle). Aucune observation de diabète sucré consécutif à un traumatisme crânien grave n'a été rapportée.
Si l'imputabilité est acceptée:
Diabète simple, bien équilibré par un traitement insulinique simple 15 à 20 %
Diabète instable malgré la surveillance et les tentatives thérapeutiques avec gêne fonctionnelle quotidienne 20 à 35 %